dimanche 9 mars 2014

Finisher - Saison 2 : Episode 5 : je te suis, tu me fuis...

Pas de Marathon sans prépa, pas de prépa sans Marathon...

En route pour le Stadium d'Albi !


Episode 5 : je te suis, tu me fuis...


9 mars 2014 - Semaine 3 :

Voici qu'après avoir enfin apprécié une de mes sorties nocturnes dans l'épisode précédent, voici que je dois d'ores et déjà annuler la prochaine. 

En effet, hier c'était la sortie la plus maouss-costaud de la prépa avec le 10*2'/1' en VMA. La séance fut plutôt moyenne avec 10 "pics à 16km/h mais descendants un peu vite à 14 (en circonstance atténuante à froid, il y avait de la pente).

Le vrai problème de cette journée,ça n'a pas été la vitesse mais ma douleur sur le coté droit arrière de mon genou droit. Ca ressemble à une tendinite mais rien n'est sur (la douleur persiste un peu à froid). C'est compliqué un genou est inquiétant...

 La raison aurait voulu que j'annule ma SL d'aujourd'hui (1h50' avec une tendinite enflammée, ce n'est pas recommandé...) mais je n'avais aucune envie de rater une de ces sorties qui sont mes préférées et dont l'importance dans une prépa est capitale.

Me voici donc parti pour un parcours de 19km environ que je comptais faire à la cool pour ne pas trop solliciter mon genou blessé (avec au passage au moins une concession raisonnable en décidant l'impasse sur mon test semi-cooper hebdomadaire).
Peine perdu. Au bout de quelques foulées, la douleur se réveille. Elle ne va pas me quitter comme ça celle là...
 Cette sortie qui s'annonçait facile sous un beau soleil s'est finalement révélé être un gros effort douloureux.

Au fil des Km, la douleur s'est intensifié jusqu'à me tétaniser le genoux de douleur à partir du Km 10. Il m'en restait autant à faire, face au soleil (je suis parti trop couvert, je n'ai pas osé le short/t-shirt, j'aurais du...), face à un vent fort (encore, la tramontane catalane du WE dernier m'a retrouvé à Garidech), et avec un genou de plus en plus douloureux.


J'ai pensé à arrêter mais j'étais trop loin de la maison. En plus, quand on prétend affronter un 42km, il faut accepter de pouvoir sortir de son cocon confortable.
"La douleur est inévitable, la souffrance est une option". Voila que j'entends les préceptes de Killian Jornet. Les mêmes que ceux que je me répétais pendant les 10 derniers kilomètres cauchemardesques de mon premier Marathon, ceux qui m'ont pousser à terminer.
Si je l'avais oublié, cette sortie m'a rappelé que de grandes souffrances m'attendent, des moments de désespoir, des pertes de lucidité et il ne faudra pas s'arrêter.
Je ne me suis pas arrêté. J'ai terminé cette séance en boitânt, assez lentement (tout juste un petit 10,3km/h, très insuffisant par rapport aux 11,5km/h attendus sur ce genre de sorties), en doutant, en serrant les dents, en me rattrapant quand mon genou se dérobait sous la douleur, en m'inquiétant sur le fait que j'étais en train d'aggraver sérieusement cette blessure mais je n'ai pas cédé. 
Il ne faudra céder et aujourd'hui je m'y suis préparé.

Pour la suite, je vais laisser reposer mon genou jusqu'à samedi prochain en annulant la prochaine sortie nocturne de semaine prévue mercredi. Je vais compenser par de la ppg douce/gainage et quelques séances de "chaise" dès que l'inflammation sera passée.
En buvant beaucoup, c'est le mieux que je puisse faire pour me retaper.
Je ne suis pas inquiet. Ce n'est pas une tendinite qui va m'arrêter. Non mais... ;-)

A suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires :