mardi 22 avril 2014

Finisher - Saison 2 : Episode 10 : le temps est passé....

Pas de Marathon sans prépa, pas de prépa sans Marathon...

En route pour le Stadium d'Albi !

Episode 9 : Le temps est passé...


22 avril 2014 - Semaine 10 :

Semaine 10, J-5... Quelle claque. 

Je réalise petit à petit et avec un angoisse envahissant qu'il ne me reste plus que 5 jours avant d'avoir à affronter le Boss de fin de cette prépa.

Cette prépa que je n'ai pas pu suivre, où je n'ai pas traversé toutes les maisons et leurs épreuves. Je ne peux pas culpabiliser, j'ai simplement du me résoudre à attendre que tous mes virus, tendinites inflammations et infections en tout genre veuillent bien enfin me laisser tranquille.
Je n'ai pas triché, au contraire. Je sais que cette préparation allégée au maximum pèsera lourd à Albi dimanche prochain.

Pour mon premier Marathon à Toulouse, j'ai le souvenir d'une préparation parfaite, sans blessure, assidue, progressive, maîtrisée. Cela ne m'avait pas empêché d'en baver sérieux pendant les 14 derniers kilomètres.

Qu'est ce qui va donc m'attendre ce dimanche sans ce super entraînement nécessaire...

Le combat s'annonce mystique. Je ne pourrais pas lutter sur le physique.

Pour mettre à profit ces derniers jours, il est désormais temps de laisser la place à la préparation mentale. Les deux derniers footing du week de 45 minutes environ à allure faible (10km) ne m'ont même pas rassuré sur l'état de mon genou. Le mal est toujours là. Je ne peux plus qu'espérer qu'il ne se réveille pas pendant la course. Du moins, qu'il ne se bloque pas et ne m'empêche pas de mettre encore et encore un pied devant l'autre. 

Cette semaine s'annonce donc focalisée sur la visualisation de ces moments de doute et de douleurs, de ces kilomètres qui ne défile plus assez vite, de cette chaleur, de ce découragement qu'il va falloir surmonter.

Je lis Murakami, relis mon CR de Toulouse, imagine ces moments avant de m'endormir puis en rêver ou en faire des cauchemars. J'ai déjà changé mon alimentation, je vais veiller à mon hydratation.

Je rêve d'une course parfaite (compte tenu des circonstances exposées dans cet épisode et les précédents) à 10,6km, vitesse à laquelle mon genou n'est pas trop douloureux et qui est la vitesse précise du "sub 4h".

J'ai décidé ma stratégie. Je vais me préparer à un négative split, faire honneur au dicton "un marathon c'est 30 kilomètres d'attente et 12 kilomètres de course", essayer de m'obliger à partir très lentement encore plus que ce que qui me semble un rythme sans effort et puis on verra bien si je peux espérer quelque chose en regardant mon chrono après le semi puis les 30km.
Je vais essayer de faire exactement l'inverse de mon premier Marathon (parti trop vite et broyé au 30km pour un 4h01 à l'arrivée ; RP). Faute de résultat heureux, j'augmenterai au moins mon expérience.

A suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires :